Chili, cinéma obstiné

Rétrospective inédite dans son ampleur, Chili, cinéma obstiné, propose une relecture du cinéma documentaire chilien à travers une cinquantaine de films réalisés entre 1958 et 2020. Quoique très actuelle et centrée sur le travail des jeunes cinéastes, ainsi que sur l’engagement des nombreux collectifs qui témoignent en images de la situation sociale du pays, elle met aussi en avant les œuvres les plus marquantes de trois figures tutélaires du cinéma chilien : Patricio Guzmán, Carmen Castillo et Ignacio Agüero. Les trois mois du cycle (du 1er avril au 29 juin) ne seront pas de trop pour tenter de mieux cerner la complexité et la dimension historique et sociale d’un pays où la persistance des luttes n’a d’égale que la ténacité des cinéastes à les filmer. Avec une ambition peut-être chimérique : apporter un peu de l’esprit de Santiago dans les salles de cinéma parisiennes.