Conférence / Master classe
Bibliothèque Carré d'Art - Jean Bousquet
Place de la Maison Carrée , 30033 NÎMES
Gratuit
Présentation
Rencontre avec Sylvère Petit, auteur et réalisateur d’origine nîmoise, et Hélène Roche, éthologue installée en Aveyron, autour du livre En attendant les vautours – dans les coulisses du film « Vivant parmi les vivants », coll. Mondes Sauvages, Actes Sud, 2025. Sylvère est venu à Carré d’Art il y a tout juste un an pour accompagner son film pendant le Mois du doc 2024 « Les Formes de la nature ».
À l’heure des crises environnementales et de la séparation grandissante entre les humains et le reste du vivant, un échange autour du livre « En attendant les vautours », journal de bord des coulisses d’un tournage hors normes pour le film « Vivant parmi les vivants » (2023), qui inverse la perspective sur la nature.
Sept jours coincé dans un affût d’un mètre de côté, seul dans la rigueur de l’hiver du causse Méjean. Sept jours à attendre que les vautours veuillent bien descendre sur la carcasse de Stipa, une jument sauvage de Przewalski, pour tourner la scène principale de son film, Vivant parmi les vivants. Sept jours d’une introspection à la limite du délire, souvent drôle, toujours profonde, sur le monde et la société, nourrie des philosophies de Vinciane Despret et de Baptiste Morizot, ponctuée de considérations extrêmement prosaïques sur l’attente, le vide, le froid et la faim.
Informations complémentaires
Exposition de photos
Les Métamorphoses du 4 novembre 2025 au 5 décembre 2025 - Mur Etudes
« L’appareil photographique n’est pas un outil pour réaliser des images. C’est une machine magique – aussi puissante que la machine à remonter le temps – pour sortir de soi et devenir l’autre. C’est une machine à devenir lynx, guêpier, tortue, libellule, le temps d’un déclenchement » Sylvère Petit
À travers une vingtaine de photos en noir et blanc, l’exposition Les Métamorphoses nous transporte dans des mondes parallèles : ceux des extra-terrestres communément appelés « animaux » qui vivent à nos côtés. Chaque photographie est accompagnée d’un texte où Sylvère Petit raconte l’histoire de la prise de vue et livre une réflexion sur sa quête de décentrement et sur les interdépendances entre les êtres vivants.