Projection

Cette séance est accompagnée

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en présence de Fleur Chevalier, conférencière à la Réunion des musées nationaux

Organisé par

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (BNF) - DÉPARTEMENT DE L'AUDIOVISUEL (Paris, Île-de-France)

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (BNF) - DÉPARTEMENT DE L'AUDIOVISUEL

11 Quai François Mauriac, 75013 Paris

Gratuit

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Publics

  • Accessible aux adolescents (niveau lycée)

Informations complémentaires

En écho à l’exposition Françoise Pétrovitch. Derrière les paupières présentée sur le site François-Mitterrand du 18 octobre 2022 au 29 janvier 2023, un nouveau cycle de projections propose de suivre le sillon du dessin.

De : Jaubert Alain, Jaubert Marie-José

Année : 2003

Durée : 26

Pays de production : France

Production : Palette Production, musée du Louvre, F5, CNRS/Images-Média

Le dessin, base de tous les arts selon les préceptes antiques, a eu dès ses origines le double destin d'être un élément constitutif de la peinture ou une fin en soi. Dans les deux cas, les artistes ont tiré parti d'un choix d'outils et de supports qui a favorisé une expression variée, répondant aux différents types de dessins et à des conceptions de la ligne souvent radicalement opposées. Pour Botticelli, le dessin est "l'essence même de la peinture". Autant que de la mer, ses Vénus naîtront de lignes continues et fluides qui enferment les formes. Léonard de Vinci, observateur plus ancré dans le réel, considère que le contour des corps n'a pas d'épaisseur. Il atténuera cette ligne au profit du modelé. Michel-Ange ira plus loin dans l'art de l'estompe. Mais la finesse du trait, son aspect figé ou souple, dépend aussi de l'instrument. L'encre et la plume (roseau, oiseau ou métal) conviennent mieux à un dessin énergique ou élégant, aux traits courts ou modulés. Le fusain, la pierre noire et la sanguine invitent à insister sur le volume et permettent les dégradés. La pierre blanche est indiquée pour suggérer les éclats lumineux. Le lavis donne encore plus de modelé. Croquis pris sur le vif, études de proportions, esquisses d'attitudes, tracés sur la toile en attente de la peinture, le dessin est multiple. Au XIXe siècle, il sera partout, grâce aux journaux et à la publicité.

De : Seligman Guy

Année : 1985

Durée : 26

Pays de production : France

Production : Sodaperaga

Sur un principe qui rappelle "Le Mystère Picasso" de Clouzot, Guy Seligmann filme, pleine page, l'écran vidéo sur lequel Matta dessine à la palette graphique. Une carte du monde apparaît, sur laquelle viennent s'inscrire des lignes, des points, une superposition de taches et de couleurs. En voix off, Matta commente les métamorphoses infinies de son dessin qui illustrent le flux de sa pensée. Comme il l'affirme lui-même, Matta n'a jamais été peintre ; il est donc désormais parfaitement heureux dans sa nouvelle technique. Libéré de la "matérialité gluante" de la peinture, il peut enfin exposer sous nos yeux ce qui pour lui est l'essence même de la peinture : la pensée à l'œuvre dans les formes.