Ján décide de subir une opération qui lui permettra d’améliorer ses conditions de vie. Ses chances de survie sont de 50%. Le risque d’en mourir aussi. Le 5 octobre, les dés seront jetés… Que faire, que vivre, où aller avant cela ? Enfourcher son vélo, embarquer son frère artiste et partir à l’aventure en faisant comme si... comme si chaque jour était le dernier.

On ne vient pas ici pour guérir, mais pour vivre le plus pleinement possible ses derniers jours. Ici, c’est un service de soins palliatifs. Au quotidien, des soignants font corps et s’écoutent les uns les autres, pour être au plus près des patients. En parallèle des scènes montrant une médecine pleine d’humanisme, la voix de la cinéaste se fait entendre. Elle accompagne, elle aussi, sa mère à travers la maladie. Quatre danseurs mettent en lumière la chronique de cet accompagnement.

"Purple sea" est une traversée pas comme les autres : la traversée moderne des réfugiés clandestins. Que reste-t-il à faire quand, jeté à l’eau, on ne voit rien à l’horizon ? Evidemment penser à sa vie, celle qui fut passée, celle qui est au coeur d’un présent tragique, celle qui aurait pu être un futur plein de vie. Les réalisateurs de "Purple sea" livrent tout cela et beaucoup plus encore.