Projection
BPI - BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE D'INFORMATION
25 rue du Renard, 75197 PARIS Cedex 04
Payant
Tarif
5€ (tarif plein) / 3€ (tarif réduit)
Y'a qu'à pas baiser
De : Roussopoulos Carole
Année : 1971
Durée : 17
Pays de production : France
Production : N.A Production
Document sur l'avortement, réalisé alors que cette pratique était encore illégale en France. Les femmes prennent en charge leur santé, contestent les images que l'on fait d'elles et échangent leurs savoirs. Cette vidéo militante issue du 'mouvement', une des premières tournée avec un matériel portable, sans commentaire, expose la prise de conscience des femmes d'alors.
A la télévision, l'image de la femme se limite à celle de la ménagère ou de la femme-objet. Pendant les informations, des médecins déclarent avec assurance : "Elles veulent faire le marché commun de l'avortement... le sang des bébés est rouge comme celui de la mère..." Dans la rue, les femmes défilent pour le droit à l'avortement. Dans les cercles féministes, les discussions sur la sexualité fusent, on y échange des informations sur la contraception. Celle-ci doit être adaptée à sa sexualité, à son corps. On assiste à un avortement illégal pratiqué suivant la méthode Karman. Dans cette ambiance féministe, la femme n'est plus une patiente, mais un sujet informé des décisions à prendre sur sa santé.
Les Enfants du gouvernement
De : Lefèvre-Jourde Claude
Année : 1974
Durée : 42
Pays de production : France
Production : GREC
En France, au début des années 70, la contraception et l’avortement sont interdits.
Le viol n’est pas reconnu comme condamnable ou si peu, avec des peines en justice dérisoires allant jusqu’à l’acquittement. Pendant ce temps, le généticien Jérôme Lejeune et son association "Laissez-les vivre" triomphent impitoyablement dans les médias. En 1972, éclate la grève désespérée de toutes les jeunes filles enceintes au Collège du Plessis-Robinson. Très vite, des femmes du MLF vont les soutenir.
Les Enfants du gouvernement donne la parole à ces victimes d’une société qui veut contraindre au silence et mettre en marge celles qui, jusqu’ici, ne pouvaient se défendre et vont se rebiffer contre l’ordre établi.