« À partir de la tournée de réunion du groupe culte des années 90, il imagine un musée improbable, une comédie musicale farfelue, et un biopic hollywoodien fictif. Le résultat : une œuvre hybride où fiction et réalité s’entrelacent joyeusement. Le groupe Pavement s’y montre complice et auto-dérisoire, jouant avec sa propre légende. Ce n’est ni un biopic, ni un documentaire au sens classique, mais un portrait éclaté et joueur, qui interroge notre manière de regarder les icônes musicales. Perry ne raconte pas l’histoire du groupe, il la déconstruit, la transforme en matériau de fiction collective. Derrière l’humour, il propose une réflexion sensible sur la manière dont l’industrie recycle les artistes et leur mémoire. Chaque séquence invente une nouvelle façon de raconter la musique : en chantant, en jouant, en détournant les formes établies. »