NUIT DES STEPPES | FRISSONS DIPHONIQUES ET CHALEUR DE LA YOURTE

Présenté avec le Crédit Mutuel Savoie Mont Blanc, partenaire majeur du festival, cette nuit nous emmène aux confins des grands espaces. De la chaleur de la yourte aux frissons électriques des chants diphoniques, il n’y a qu’un pas. 

Avec le film 
THE WOLVES ALWAYS COME AT NIGHT | LES LOUPS SORTENT TOUJOURS LA NUIT 

Dans l’immensité de la steppe mongole, on se demande bien ce qu’ils peuvent trouver à manger. Et pourtant le troupeau de chèvres et de moutons de Dawa, Zaya et leurs quatre enfants s’agrandit un peu plus à chaque saison de mises bas. À la tombée de la nuit, sous la yourte où règne une chaleur familiale sans pareille, les enfants se racontent “des histoires à faire peur”. Pour rire, car même si le loup fait mine d’approcher, le père saura les effrayer à grands cris. Mais quand une terrible tempête de sable détruit la moitié du cheptel, il faut songer à trouver du travail à la capitale. Au-delà de la palissade qui enserre désormais leur refuge en bord de la ville, ne restera-t-il plus, bientôt, que la nostalgie d’une terre dont “les sons vrais et silencieux murmurent des légendes ?” 

À l'entracte, rdv au bar du théâtre pour partager un verre avant le concert

Et le concert
LES VIOLONS BARBARES
Avec Dandarvaanchig Enkhjargal (morin khoor), Dimitar Gougov (gadulka), Fabien Guyot (percussions). 

Les plus de 15 ans de carrière internationale de ce trio résument tout et suffisent à dire que cela sera un des grands évènements du festival. Nous sommes d’ailleurs honorés d’accueillir ce spectacle ! Mais qui sont donc ces trois brutes épaisses qui maltraitent leurs instruments pour mieux nous hypnotiser ? 

Le mongol Dandarvaanchig Enkhjargal originaire d’Ulan Bator tire toute la puissance ancestrale de la steppe mongole sur son “Morin Khoor”, tout à la fois vièle et violon à deux cordes, sublime instrument orné d’une tête de cheval. Le bulgare Dimitar Gougov tiraille magnifiquement sa gadulka, violon bulgare à trois cordes mélodiques et onze cordes sympathiques. Aux percussions, le français Fabien Guyot, ne s’embête pas des conventions ; tout y passe du moment que “ça sonne”, passant de tambours africains ou maghrébins aux saladiers et jusqu’aux… bouillottes (oui, oui, vous lisez bien).

Merveilleusement interprétée, dans une énergie débordante, leur musique nous emporte vers de vastes contrées lointaines où le chant diphonique n’est jamais bien loin… Folk mondial ? Blues kazakh ? Rock électrique ? La fusion des Violons Barbares, c’est un peu tout cela, et c’est… Furieusement sauvage !

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Dès 14 ans