Godard, au contraire

Du 23 février 2025 au 27 avril 2025

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C'est l'histoire d'une confiscation, une histoire simple. Jean-Luc Godard est devenu le nom de quelque chose, pour ses thuriféraires comme pour ses contempteurs. Et ce nom fait écran.

Regarder un film de Godard, c'est chercher à le faire coïncider avec l'image préconçue qu'on a du film, et du nom, Godard. Mais il n'y a pas d'image juste. Mais nommer, c'est toujours profaner, un peu.

Nous faisons, au contraire, le pari de pouvoir résister aux injonctions autoritaires et morbides, et de nous contenter de flâner, le temps de quelques films, en sa compagnie, au fil de sa vaste filmographie.

Non pas nommer Godard en son absence, mais au contraire, faire usage pour nous, aujourd'hui, de son cinéma, forme pensée, pensée formée, cheminement généreux, fait de fulgurances et de tâtonnements, d'affirmations et de contradictions, de grâce et de pesanteur, chaleureusement hospitalier de toute spectatrice et de tout spectateur qui vient à passer par là.

L'enjeu, ainsi, n'est pas de faire hommage à Godard, de le momifier dans une hagiographie, mais de constater si son cinéma a encore, aujourd'hui, valeur d'à présent.

Pour affronter cet enjeu, un des axes est de partager publiquement les films de Godard (parfois de Godard et Miéville) les « moins connus », les moins diffusés en salle.

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