Partenariat FIPADOC 2022 : Mise en lumière de l'œuvre de Heddy Honigmann

Le FIPADOC met en avant l'oeuvre de Heddy Honigmann lors de son édition 2022 du 17 au 23 janvier à Biarritz.

Le FIPADOC ouvre chaque année en janvier le bal des grands festivals internationaux de documentaires.

Le festival réunit chaque année à Biarritz, pendant six jours, grand public et professionnels autour d’une sélection d’œuvres d’exception.

Lieu de rencontres et d’émergence de nouveaux projets, le FIPADOC s’engage pour l’innovation, l’éducation à l’image et la jeune création.

La Cinémathèque du documentaire a noué un lien de partenariat avec le FIPADOC dans le but de relayer plus largement l’hommage rendu lors de chaque édition à un(e) auteur ou autrice.

En 2022, c’est la cinéaste Heddy Honigmann qui sera mise à l’honneur à travers la programmation de certains de ses films lors du festival et la présentation de son œuvre auprès des structures de diffusion que compose le réseau national de La Cinémathèque du documentaire.

Dans le monde du cinéma documentaire, Heddy Honigmann est avant tout connue pour ses films majeurs tels que Métal et mélancolie, L'Orchestre souterrain, Crazy ou El Olvido, mais son œuvre s'étend également à la télévision pour laquelle elle a réalisé de nombreux courts et moyens métrages.

Cinéaste née en 1951 au Pérou, de parents juifs exilés d'Europe de l'Est, Heddy Honigmann a étudié au Mexique, en France et en Italie, avant de s'établir dans les années 1970 à Amsterdam. Bien que la réalisatrice ait trouvé sa place dans la société néerlandaise, ouverte et fondée sur des traditions humanistes, elle a souvent choisi de filmer des sujets à l'étranger : à Lima, les chauffeurs de taxi et d'autres habitants; à Paris, les musiciens du métro et les visiteurs du Père-Lachaise, ou encore, à Rio, des Brésiliens âgés récitant de la poésie érotique. 

Aller au fond des choses en suivant une trajectoire en spirale, ainsi peut-on définir l'essentiel du travail documentaire de Heddy Honigmann. Sa façon d'interviewer derrière la caméra, en hors-champ, a été décrite par les critiques comme 'la méthode tire-bouchon’. 

C'est dans un style très personnel proche du 'cinéma vérité' que la cinéaste filme tout particulièrement la détresse d'hommes et de femmes, exilés, exclus, victimes des guerres, laissés pour compte dans leur lutte quotidienne pour la survie. 

Les projections de cinq de ses films seront à ne pas manquer lors du festival :

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