En ouverture du Fipadoc le 19 janvier Dominique Boutonnat a clôturé avec éclat l'Année du documentaire, célébrant le rôle crucial de ce genre dans notre société.
Retour sur le discours de Dominique Boutonnat en ouverture du Fipadoc le 19 janvier 2024
Lancée à la suite d'une suggestion inspirée de la présidente de la Cinémathèque du documentaire Julie Bertuccelli, l'Année du documentaire a bénéficié d'une dynamique collective exceptionnelle, avec une multitude d'événements labellisés, des restaurations de films, la circulation du ciné-concert La Fête Sauvage, ou la plateforme de diffusion Opération Doc! créée par l'USPA.
Cette effervescence a suscité une profonde réflexion, matérialisée par des initiatives telles que "Le Documentaire : matière à penser" par le CNC, la Scam et Arte, ainsi qu'un colloque sur l'éducation à l'image à Lyon par le CNC. Les films ont brillé sur la scène internationale : Sur l'Adamant à la Berlinale, Les filles d'Olfa à Cannes.
Même si l’Année du documentaire s’achève d’un point de vue calendaire, Dominique Boutonnat a souligné qu’elle ne s’arrêtait pas complètement puisqu’elle a créé une dynamique collective amenée à se poursuivre, les panoramas du documentaire en étant un bon exemple. Le bilan d'étape, articulé autour de la création, des producteurs et de la circulation du documentaire, témoigne de l'effervescence persistante dans le domaine. En 2024, l'élan se poursuit donc avec une réforme majeure favorisant la diffusion du documentaire. Les soutiens financiers du CNC évoluent, avec des mesures spécifiques pour les séries et deux nouveaux dispositifs sélectifs pour les auteurs et les producteurs.
Un nouvel élan pour le documentaire
Un an après l’annonce du lancement de l’Année du documentaire suivie de mois de rencontres, festivals et événements qui ont célébré le genre, le Fipadoc, la Scam et la PROCIREP se sont unies pour proposer trois après-midis de réflexions collectives sur la durée du festival : « les Panoramas du documentaire ».
Un nouveau format initié avec La Scam et la PROCIREP a permis de porter un regard critique et prospectif sur les enjeux d’écriture, de production et de diffusion documentaire, en donnant la parole à l'ensemble des acteurs de la création documentaire : auteurs, réalisateurs, producteurs, diffuseurs, distributeurs et institutions. Les parcours des œuvres depuis leur naissance jusqu’à leur circulation ont été analysés à travers les atouts et les freins de l’écosystème français et ses répercussions au-delà des frontières. Les mécaniques financières à l’œuvre aujourd’hui ont été mises en avant pour mieux les anticiper demain. Tels ont été les objectifs de ces journées pour que l’Année du documentaire poursuive sa dynamique.
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