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Sandrine BONNAIRE

SANDRINE

 Sandrine Bonnaire © Matthieu Raffard

 

 

L'actrice et réalisatrice Sandrine Bonnaire est marraine officielle de l'Année du documentaire 2023.

« Le documentaire, vecteur de responsabilité. Un documentaire est un pur constat, il nécessite un œil particulier, avec lui on ne peut pas tricher.
Lorsque je réalise un documentaire je m’efface au maximum pour aller chercher quelque chose qu'on ne va pas me donner immédiatement. Le rapport à la distance est très important. On est témoin, lorsqu’on filme, et on doit rester au bon endroit. Un documentaire qui atteint son but ne doit pas être didactique, ni prendre position, c’est au spectateur de se faire son idée. » S. Bonnaire

 

Sandrine Bonnaire est une actrice et réalisatrice française née le 31 mai 1967 à Gannat, dans l'Allier.

En 2007, Sandrine Bonnaire fait ses premiers pas en tant que réalisatrice avec un documentaire Elle s’appelle Sabine, sur sa sœur cadette autiste, qui fait l’événement à Cannes dans la sélection de la Quinzaine des réalisateurs (Prix Fipresci Cannes 2007 et Prix du Syndicat français de la critique de cinéma et des films de télévisions 2008). En 2015, elle donne suite à la forme documentaire en livrant Ce que le temps a donné à l’homme, qui brosse le portrait intimiste du chanteur Jacques Higelin.

Remarquée par Maurice Pialat, Sandrine Bonnaire fait ses débuts d'actrice à l'âge de seize ans en incarnant Suzanne, l'héroïne d'À nos amours. Cette collaboration se poursuit en 1985 avec Police et en 1987 avec Sous le soleil de Satan, Palme d'Or à Cannes. Entre temps, elle a obtenu un César pour le rôle de Mona dans Sans toit ni loi d'Agnès Varda. Elle inspire la plupart des grands metteurs en scène français : Téchiné (Les Innocents, 1987), Sautet (Quelques jours avec moi, 1988), Leconte (Monsieur Hire, 1989 et Confidences trop intimes, 2004), Depardon (La Captive du désert, 1990), Rivette (Jeanne la Pucelle, 1994 et Secret Défense, 1998), Chabrol (La Cérémonie, 1995, Prix d'interprétation féminine au festival de Venise). En 2012, Sandrine Bonnaire revient sur la Croisette avec une fiction cette fois, J’enrage de son absence, présentée dans le cadre de la Semaine de la critique.

(Source : Scam)

Yann ARTHUS-BERTRAND

YAB

Yann Arthus-Bertrand © Bruno Bébert 

 

 

Le réalisateur Yann Arthus-Bertrand est parrain officiel de l'Année du documentaire 2023.

« Plus qu’un artiste, je me définis comme un témoin au service d’un intérêt. En tant que photographe ou comme réalisateur de film, je suis un passeur. L’image est pour moi le meilleur médium pour transmettre l’information et l’émotion. Et le documentaire ajoute une autre dimension : la force des paroles et l’incarnation de la multitude des chemins de vie. Avec tous ces témoignages du monde entier, j’ai pris conscience de ce que ce travail apporte à ma vie personnelle. Grâce au documentaire, je ne vieillis pas, je grandis. » Y. Arthus-Bertrand

Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. À trente ans, il part au Kenya avec sa femme Anne étudier le comportement d'une famille de lions pendant trois ans. Très vite, il utilise l'appareil photo pour consigner ses observations et découvre sa vocation : le témoignage par l'image.

De retour en France en 1981, il publie un livre, Lions, et devient photographe de grand reportage.

En 1991, il fonde Altitude, première agence de photographie aérienne dans le monde, et se tourne vers des séries de longue haleine, s'interrogeant sur le lien de l'homme à la nature sauvage ou domestiquée : La Terre vue du ciel, Bestiaux, Chevaux, 365 Jours pour réfléchir à notre Terre... Il est aujourd'hui un militant convaincu du développement durable.[...]

C'est pourquoi Yann Arthus-Bertrand a créé l'association GoodPlanet.org le 1er juillet 2005 et, pour limiter l'impact de ses propres activités sur le climat, il a mis en place "Action Carbone". [...] Parallèlement, il est l'auteur de Vu du ciel, une série documentaire télévisée dont chaque épisode explore une problématique écologique particulière. L'émission s'exporte dans 49 pays du monde. Fort de cette expérience télévisuelle, Yann Arthus-Bertrand réalise un long-métrage, Home, sur l'état de notre planète. Ce film, sorti en juin 2009 simultanément à la télévision, sur Internet, en DVD et au cinéma dans le monde entier, et le plus souvent gratuitement, a été vu par près de 600 millions de spectateurs dans plus de 100 pays.

Le 22 juin 2001, Yann Arthus-Bertrand reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur et le 27 février 2003 ceux de chevalier le l'Ordre du Mérite Agricole puis il a été nommé officier du même ordre le 31 janvier 2007. Il a été nommé Peintre officiel de la Marine le 15 novembre 2005.

À l'occasion de la création d'une nouvelle section consacrée à la photographie, il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts le 31 mai 2006. Avec Lucien Clergue, ils sont les premiers photographes reçus au sein de cette institution. Le 17 juin 2008, le Président de la République française lui remet les insignes d'officier de l'Ordre national du Mérite.

En 2011, il crée Hope Production, société à but non lucratif. C'est au sein de cette société de production qu'il a réalisé avec Thierry Piantanida et Baptiste Rouget-Luchaire le film La Soif du monde, projeté en avant-première au 6e forum mondial de l'eau.

Toujours au sein de Hope Production, Yann a réalisé avec Michael Pitiot le film Planète Océan qui a été présenté en avant-première en juin 2012 à Rio+20, lors du sommet mondial de l'Environnement des Nations Unies. Dans le même temps, la Fondation GoodPlanet a initié le "Programme Océan" destiné à sensibiliser le grand public à la préservation des écosystèmes marins. En 2015, il réalise Human, une fresque singulière qui dresse un portrait de l'humanité d'aujourd'hui. En 2020, il donne la parole à 2000 femmes dans plus de 50 pays avec le film Woman et traite de son engagement écologique dans le film Legacy, notre héritage.

 

(Source : Futura Sciences)

 

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