
Carte blanche d’Elitza Gueorguieva / Cycle de documentaires de création
Cycle
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Salle Slaveykov, Institut français de Bulgarie
3, place Slaveykov 1000 Sofia Bulgarie
Entrée avec un billet (tarif standard 8 BGN / tarif réduit 5 BGN) ou une carte d’abonnement. Les retraités et les abonnés de l’Institut français bénéficient du tarif réduit. Exclusif ! Tarif promotionnel pour les cinq projections : 30 BGN
Dans la cadre de l’ Année du documentaire, l’Institut français de Bulgarie a le plaisir de confier, pendant cinq jours consécutifs, les projections salle Slaveykov à l’écrivaine, réalisatrice d’origine bulgare Elitza Guoerguieva.
Avant-propos d’Elitza Gueorguieva
Je suis très heureuse, à l’occasion de cette Carte blanche à l’Institut Français, de partager des films qui ont marqué le paysage cinématographique en France et qui ne sont jamais ou très rarement montrés en Bulgarie. Ce cycle met à l’honneur le documentaire de création contemporain. Le documentaire d’auteur, celui qui se réinvite sans cesse. Celui de toutes les formes, formats, durées, approches. Celui où la mémoire collective croise l’expérience de l’intime. J’ai réuni des œuvres que je trouve très inspirantes en tant que cinéaste et qui constituent une palette très hétéroclite des cinémas d’aujourd’hui. Très différentes tant dans leurs dispositifs que dans leurs sujets, elles ont en commun un engagement esthétique et une vision singulière et incarnée sur le monde.
La série s’ouvre avec un film phare des années 60, Chroniques d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin, et qui marque pour moi l’entrée dans une nouvelle ère de mise en scène du réel. C’est aussi un moment d’invention technique où l’on peut pour la première fois synchroniser le son et l’image ce qui offre un champ de liberté supplémentaire aux cinéastes. Cette liberté du geste créatif est au cœur du film.
Le cycle se poursuit avec des films très contemporains et variés dans leurs formes. Avec Tourisme International de Marie Voignier, nous plongeons dans une visite décalée de la Corée du Nord, guidée par une voix graphique et très décalée qui apparaît entre les images. On poursuivra cette même soirée avec Faire le bois de Lola Peuch, un film qui empreinte les chemins de la fiction pour mettre en scène documents et archives sur le Bois de Boulogne, conté par quelques travailleuses de sexe qui y travaillent.
Avec La Terre du milieu de Juliette Guignard, nous plongeons dans une ferme atypique en France, où une femme s’obstine à réaliser toute seule son rêve pour une agriculture biologique et écologique. Avec Les Invisibles de Sébastien Lifshitz nous allons à la rencontre de couples gay du troisième âge qui nous font part de leur parcours dans une époque où l’homosexualité était encore un délit.
Le cycle se termine avec le très beau Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais, une véritable féérie composée d’extraits de films de fictions rares qui servent de support pour la voix-off du réalisateur, un récit sublimement poétique et intime sur sa séparation amoureuse.
En espérant vous voir nombreuses et nombreux pendant ces cinq jours de voyage cinématographique.
Le projections se tiendront en présence d’Elitza Gueorguiva et seront suivies d’une session de questions-réponses.
Tous les films sont sous-titrés en langue bulgare.
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