Oh My Doc! : quatre nouveaux films sélectionnés - avril / octobre 2024

Quatre films viennent d'obtenir le label Oh My Doc! destiné a promouvoir le documentaire en salles. Ces œuvres témoignent, une fois encore, de la diversité et de l'audace de la forme documentaire. Leurs sorties sont prévues entre avril et novembre 2024. L'occasion de les découvrir et d'inscrire leurs dates aux agendas pour ne pas les manquer !

Le comité de sélection Oh My Doc! composé de France Culture, La Cinémathèque du documentaire, Les Écrans, Médiapart et Tënk a décerné le label à quatre nouveaux films documentaires à ne pas manquer. Leur sortie en salles est prévue à partir d'avril 2024. Voici leurs présentations. 

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17 avril : Knit’s Island, L’île sans fin

Réalisé par Ekiem Barbier, Guilhem Causse, Quentin L’Helgoualc’h, produit par Les Films Invisibles et distribué par Norte Distribution

Quelque part sur internet existe un espace de 250 km² dans lequel des individus se regroupent en communauté pour simuler une fiction survivaliste. Sous les traits d’avatars, une équipe de tournage pénètre ce lieu et entre en contact avec des joueurs. Qui sont ces habitants ? Sont-ils réellement en train de jouer ? À travers les rencontres avec ces personnages, leurs histoires, leurs imaginaires et leurs rapports sociaux, ce film nous fait poser un autre regard sur le virtuel et nous questionne sur le devenir de notre monde.

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29 mai : Maman déchire

Réalisé par Emilie Brisavoine, produit par et distribué par Bathysphère Productions

Emilie fait un film pour essayer de comprendre le plus grand mystère de l’univers : sa mère Meaud. Grand-mère géniale, enfant brisé, mère punk, féministe spontanée, elle fascine autant qu’elle angoisse. Le film invite à plonger dans une odyssée intime, un voyage intergalactique dans la psyché.

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Octobre : The Flats

Réalisé par Alessandra Celesia, produit par Film Force Majeur et distribué par Les Alchimistes

Il se passe des choses étranges dans l’appartement de Joe, situé tout en haut d’une barre d’immeubles de New Lodge, à Belfast… Car il s’est lancé dans la reconstitution de souvenirs de son enfance pendant les “Troubles”, conflit armé qui déchira l’Irlande du Nord des années 60 à 1998, et fit particulièrement des ravages dans ce petit quartier catholique. Jolene, Sean, Angie et d’autres voisins se joignent à lui pour revisiter leur mémoire collective, qui a façonné leur vie et leur quartier.

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23 octobre : Coconut Head Generation

Réalisé par Alain Kassanda, produit par Ajímátí Films et distribué par Vendredi distribution

Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique.

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Trois autres films labellisés lors de la session précédente (novembre 2023) sortiront également à partir d’avril.

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17 avril : Marin des montagnes

Réalisé par Karim Aïnouz, produit par Globo Filmes, distribué par Films des deux rives

Accompagné du souvenir de sa mère décédée et de sa caméra, le réalisateur Karim Aïnouz entreprend un voyage intime dans le pays natal de son père, l'Algérie, pour la première fois. Un journal filmé qui explore les thèmes de la famille, de l'amour et de la révolution, un récit à la fois personnel et politique.

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1er mai : Etat limite

Réalisé par Nicolas Peduzzi, produit par GoGoGo films, distribué par Les Alchimistes

Hôpital public Beaujon, Clichy. Le service de psychiatrie ne compte plus qu’un seul psychiatre. Le Dr Jamal Abdel Kader s’efforce, au mépris des impératifs de rendement et du manque de moyens, de prendre le temps et de rendre leur voix à ses patients. Mais comment soigner dans une institution malade ?

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Septembre 2024 : Affronter l'obscurité

Réalisé par Jean-Gabriel Periot, produit par Alter Ego Production, distribué par Jour2Fête

Le siège de Sarajevo a duré d’avril 1992 à février 1996. 1425 jours, pendant lesquels les jeunes hommes de la ville ont été mobilisés pour la défendre; des jours où certains d’entre eux ont choisi de prendre leur caméra pour conter par l’image la violence qui s’abattait sur eux. 30 ans après, quel regard ces cinéastes portent-ils sur leurs images d’alors, sur cette guerre sans fin et sur leurs craintes qu’elle ne reprenne ?

 

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