Au Danemark et en Suisse, les enseignants qui font « l’école au dehors » disent les nombreux bienfaits pour leurs élèves, en termes de comportement, de motivation et de résultats scolaires.

En France, cette pratique pédagogique en plein-air se répand dans le secteur public, mais l’expérimentation reste isolée et encore rarement régulière.

Pourtant, depuis trois ans, Elise Sergent, enseignante de la classe multi-niveaux de l’école publique de Mancenans, dans le Doubs, fait classe dans la forêt, un jour par semaine, quel que soit le temps. Pendant ces moments d’apprentissage grandeur nature, ses 24 élèves retrouvent une liberté de mouvement, se montrent curieux et concentrés, coopèrent, progressent et développent leur imaginaire.

Au fil des saisons, on les voit découvrir, explorer, jouer, apprendre, comprendre. Autrement.
Sans murs, sans bruits. Avec leur tête et leur corps, et avec les autres.

En fin d’année scolaire, leur monde s’est agrandi et leur lien au vivant s’est enrichi.