Projection
En présence de Loizillon Christophe
CENTRE POMPIDOU
19 Rue Beaubourg , 75004 Paris
Payant
Tarif
5€ / 3€ (tarif réduit)
Les Mains
De : Loizillon Christophe
Année : 1996
Durée : 20
Pays de production : France
Production : 1996
Charly, René, Katiga, Zinedine et Madeleine racontent en quelques minutes l'histoire de leurs mains, filmées en plan fixe, posées sur une table qui leur est familière.
Cinq connaissances du réalisateur sont invitées à présenter leurs mains, et rien d’autre, à la caméra. Les récits que suscite cette situation peu conventionnelle dévoilent des souvenirs sensuels et des douleurs enfouies. Les mains, rendues à une certaine indépendance, se joignent, s’agitent et dansent
Felice Varini
De : Loizillon Christophe
Musique originale : Jean Schwarz
Année : 1997
Durée : 26
Pays de production : France
Production : Agat films & Cie, Centre Georges Pompidou, Les Films du rat
Felice Varini peint. Felice Varini n’a pas d’atelier. Son cadre : des écoles, des chapelles, des galeries, des banques, des lycées... Sa toile : les murs, les plafonds, les sols... À partir d’un point de vue, il inscrit son œuvre dans ces espaces, les investit, les révèle. "Il faudra bien que j’aille un jour à Lascaux, à Altarriea... voir des gens qui peignent dans des lieux, dans des grottes" dit Felice Varini. La caméra de Christophe Loizillon suit le peintre durant la réalisation de plusieurs de ses œuvres de Paris à New York.
Détail, Roman Opalka
De : Loizillon Christophe
Année : 1986
Durée : 26
Pays de production : France
Production : La Sept, France3, Lazennec
D'une voix épicée d'un doux accent slave, l'artiste Roman Opalka explique la démarche de toute sa vie. « Je compte, j'écris de manière continue, je peints à l'infini sur des toiles de même dimension. Les chiffres sont toujours peints à la peinture blanche avec un pinceau sur des fonds unis, partant du noir et devenant à chaque toile de plus en plus clair ; se dirigeant vers le blanc, vers l'invisibilité absolue, qui durera si elle est atteinte, jusqu'à la fin de ma vie. » Christophe Loizillon s'attache à rendre sensible le concept artistique d'une confrontation obsessionnelle avec le temps qui passe ; il restitue l'intensité d'une journée particulière du peintre où il va inscrire le nombre quatre millions. La photographie, la prise de son et la prise de note font partie intégrante de l'ensemble, comme les pinceaux et toute l'installation, composant au même titre que les chiffres égrenés la salve infinie du Polonais.
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