Projection

En présence de Chowra Makaremi

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En présence de Chowra Makaremi et de l'équipe du festival

Nous avons le plaisir d'accueillir le Festival international Jean Rouch pour une fin de semaine intense en projections et discussions autour des films. Le festival propose de découvrir quatre films issus de la compétition internationale de sa 38e édition, qui s'est tenue en novembre 2019. En Inde, en Iran, en Belgique et aux États-Unis, ces quatre cinéastes ont en commun de porter leur regard sur diverses formes de violence et de discrimination, et leur approche, qu’elle soit plus intimiste, poétique ou militante, se situe souvent aux frontières de ces manières de voir et de raconter. Fruits d’un engagement de longue durée sur le terrain au cœur de situations complexes, ces quatre films révèlent aussi les relations que les cinéastes tissent, chacun à sa manière, avec ceux qu’ils filment. Et pour cela leur force réside dans leur capacité à nous faire entrer en relation avec des femmes et des hommes qui luttent pour la reconnaissance de leur humanité, et à nous faire partager leurs combats et leurs espoirs.

La 39e édition du Festival international Jean Rouch ouvrira sa compétition internationale le 14 novembre 2020 avec sept journées de projections et se poursuivra avec différentes programmations thématiques, master classes et ateliers jusqu’au début du mois de décembre.

Organisé par

BPI - BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE D'INFORMATION (PARIS Cedex 04, Île-de-France)

CENTRE POMPIDOU

19 Rue Beaubourg , 75004 Paris

Payant

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Tarif

5 €/TR 3€

De : Chowra Makaremi

Musique originale : Fanny Menegoz

Année : 2019

Durée : 76

Pays de production : France

Production : Elise Hug et Cécile Lestrade - Alter Ego Production

Ma mère, une opposante à la République islamique d’Iran, est arrêtée en 1981 ; j’ai sept mois. Emprisonnée, torturée, elle disparait durant l’exécution massive de milliers d’opposants au cours de l’été 1988. En découvrant progressivement ce passé, qui reste tabou en Iran, je me pose la question : comment l’absence des corps emprisonne-t-elle nos mémoires, là où le politique griffe au plus intime ? Là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique ? J'enquête en dressant la cartographie de ce qui reste, quand l’histoire a effacé les êtres et s'attache à gommer les contours de la disparition.